Il existe plusieurs statuts pour le travailleur voulant se lancer dans la création de sa propre entreprise. Dans cet article, nous allons vous présenter brièvement les principaux statuts permettant de se mettre à son compte.
La micro-entreprise
Première possibilité pour se mettre à son propre compte, le statut de micro-entreprise demande peu de formalités de création et de gestion. Il suffit de faire la déclaration en ligne sur le portail officiel des micro-entrepreneurs ou auprès d’un centre de formalités des entrepreneurs. La franchise de la TVA et le prélèvement libératoire d’impôt sur le revenu sont quelques-uns des avantages de ce régime. En plus, il y a plus de simplicité avec la comptabilité.
L’EIRL
Pour se mettre à son propre compte sous le régime de l’Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), il faut déposer une déclaration d’affectation. Cela permet de bénéficier d’une responsabilité limitée au montant des biens affectés à l’exercice de l’activité. Ce statut permet aussi d’opter pour une imposition des bénéfices à l’impôt sur le revenu.
Le portage salarial
Le statut de portage salarial avec webportage notamment permet de se mettre à son compte tout en bénéficiant des avantages liés au statut de salarié. C’est donc un régime hybride entre salariat et entrepreneuriat. La retraite, la couverture sociale, la formation, et la liberté sont quelques-uns des avantages qui découlent du portage salarial. Dans ce statut, c’est la société de portage qui gère toute la partie comptable et administrative.
L’EURL
Le statut de l’Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) permet au professionnel qui travaille seul de se mettre à son compte en société. De cette façon, les bénéfices sont imposables à l’impôt sur le revenu avec la possibilité d’une option pour l’impôt sur les sociétés. Cette option permet de déduire les rémunérations du chef d’entreprise du bénéfice imposable.
La SASU
À la différence de l’EURL, les bénéfices issus de la Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu par défaut, mais à l’impôt sur les sociétés.